
Le 08 avril 2008, Dissirama perd sa compagne Maclwa Afi M., alors étudiante en droit et mère de leur fils Josias, suite à une courte maladie. Un coup dur ou ironie du sort pour l’auteur engagé contre l’enfance exploitée qui se retrouve avec un orphelin de mère de quatre ans dans les bras. « Le problème qui se posait à moi ne se résumait pas à une prise en charge d'ordre alimentaire de l'enfant, mais comment accompagner un être si fragile, socialement vulnérable et affectivement très éprouvé par la disparition subite de sa mère à laquelle il était encore très attaché. En réalité j’avais suffisamment réfléchi et médité sur la vie des enfants abandonnés pendant l’écriture de « Journal d’une bonne », qu’à mon tour, l’idée ne m’avait même pas effleuré l’esprit de confier mon fils à une famille d’accueil comme le préconisaient certains sous prétexte que sa prise en charge pourrait m’empêcher de continuer mes activités ; pour moi il était de mon devoir de me battre pour lui permettre de grandir 'normalement', même si pour cela j’allais devoir jouer le rôle du père et de la mère à la fois à ses côtés. Je me réjouis déjà du fait que ce vœu ait pu se réaliser avec la solidarité et l’aide de certains proches, ce qui lui a permis d’effectuer sans difficulté son parcours scolaire ».
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