Le voyage dura de treize à vingt-trois heures. En sortant du bus à la gare routière, je savais que je n’avais aucun parent à Mango, et qu’il n’y avait presque plus de trace de mon père qui y avait boulotté comme instituteur au cours des années cinquante. J’effectuais ce voyage juste parce qu’un exemplaire de mon roman m’avait préparé le terrain. Historiquement, Mango est réputé pour avoir opposé une résistance farouche à la colonisation européenne au temps du chef Tchokossi Na Biéma Bonssafo. Il y avait donc de quoi succomber à cette curiosité d’aller découvrir et rencontrer des lecteurs de cette localité rurale qui avaient manifesté de l’intérêt pour mon œuvre. Certes, c’était ma première fois de me rendre à cet endroit situé en pleine savane, mais j’éprouvais aussi le mystère ou la force qu’à le livre de précéder un auteur ou de le rendre présent dans un endroit géographique presque totalement inconnu de lui. L’œuvre multimédia en fera t--elle mieux ?
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Récit: Adjéi BOUTORA TAKPA Réalisation et montage vidéo: Dissirama BOUTORA TAKPA Suivre la vidéo |
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