
Sur initiative de monsieur AVULETE, enseignant de français au lycée d’enseignement général de Gbégnédjikopé, un groupe d’élèves du Lycée Gbényédzi (quartier Bè) de Lomé recevait, à l’instar de plusieurs autres établissements de la place, l’écrivain , pour une conférence-débat sur le thème : L’écrivain et les problèmes de société, le cas du Journal d’une Bonne. La manifestation qui se tenait dans la salle « SENGHOR » dudit lycée devait sa réussite au fait que plusieurs élèves avaient lu et préparés de manière studieuse la rencontre qui durera de 15h à 17h30 sans pour autant satisfaire la curiosité de tous les élèves présents ; certains n’ayant pas pu poser leurs questions à causes des impératifs du temps. L’expérience qui sera sans doute renouvelée l’année prochaine connaîtra peut-être une séparation moins douloureuse entre l’auteur et ses camarades lycéens.
À travers Journal d’une bonne, j’essaye plus ou moins de ramener le concept de violation des droits humains dans la cellule familiale. Cette perception se justifie quand on sait que l’exploitation des enfants est une pratique attentatoire aux droits humains universellement reconnus à savoir : le droit à la vie, à l’éducation, à la dignité, à l’intégrité physique ...
À ce bilan se greffe le danger que constituent les milliers de domestiques mineurs asservis dans le secteur informel et parfois dans nos foyers, et qui n’ont aucune éducation sexuelle. Ils constituent donc un danger dans la propagation des Infections Sexuellement Transmissibles(IST) quant on sait que ces enfants sont habituellement abusés sexuellement...Lomé, le 26 avril 2006

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