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Rencontres littéraires

À propos des rencontres

Nous sommes d’autant plus heureux, du fait que l'enthousiasme à discuter du sujet passionne parfois les débats.

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Coup de chapeau à tous les enseignants et élèves de nos milieux scolaires qui par des initiatives diverses (manifestations culturelles, conférences, causeries-débats, rencontres littéraires etc) autour du « Journal d’une bonne », reprennent à leur compte et à bras le corps, le combat contre l’exploitation des enfants. Nous sommes d’autant plus heureux, du fait que leur enthousiasme à discuter du sujet passionne parfois les débats. Le constat à mi-parcours nous pousse à faire un clin d’œil aux responsables d’établissements scolaires qui n’hésitent pas à nous ouvrir gracieusement leurs salles de classe ou leur bibliothèque, parfois toute leur cour d’école pour permettre que le débat autour de la question s’instaure. C’est la preuve que la communication que nous maintenons avec notre lectorat (surtout au plan national) peut faire des vagues capables de charrier hors de l’océan humain, les carcasses défavorables à la protection des enfants. Ce bilan encourageant à mettre à l’actif de la bonne cause ne devrait occulter l’ampleur de la tâche à accomplir. Des milliers d’enfants sont encore au travail chez nous et à travers le monde. À ce titre, le coup de cœur que lance le roman n’aide qu’à une certaine sensibilisation.

Mais l’avis des enfants est favorable à notre action. Car comme disait un collégiens de 11ans lors d’une conférence au Collège Protestant de Lomé, « il est très facile d’arrêter le phénomène du trafic des enfants : ‘ il suffit’ de dire aux adultes de ne pas maltraiter les enfants ». Cette intervention qui avait fait rire l’assistance prouve que dans la mentalité des enfants, les adultes jouissent encore d’une présomption d’innocence : ils maltraitent les enfants juste parce que personne ne leur dit de ne pas le faire. « Il suffit » donc de le leur interdire poliment. Ce que tentent de faire tous ceux qui vont au delà de la simple lecture du «Journal d’une bonne».

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