
Nous sommes en février 2004. Le club de littérature du lycée d’enseignement général d’Agbalépédo invite, dans le cadre de la Semaine Culturelle, Dissirama BOUTORA TAPKA. Au menu de la rencontre : présentation du roman « Journal d’une Bonne » suivie d’une causerie-débat sur l’enfance exploitée en Afrique et au Togo en particulier…
La mobilisation des lycéens était très forte ; une bonne opportunité pour le club de littérature d’attirer l’attention de leurs camarades sur l’esclavage moderne dont sont victimes les enfants démunis. Car même si la législation, et particulièrement le Code des Personnes et de la Famille du Togo organise la succession en tenant compte des droits de l’enfant, Son application rencontre des obstacles au moment de la prise en charge des orphelins mineurs. En réalité, la liquidation par voie judiciaire des successions nécessite le plus souvent beaucoup de moyens financiers, alors que pour des raisons pratiques, les familles privilégient souvent les dispositions prévues par les règles coutumières en la matière. Cette situation crée beaucoup d’amalgames surtout lorsque la justice doit intervenir en lieu et place de la coutume sensée être plus proche des usages culturels ; autant d’exemples qui compliquent la situation des enfants en matière de succession. Au final ce fut une belle rencontre marquée par quelques souvenirs photos...

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