
C’est par ces pages que commence l’aventure de l’écriture du Journal d’une bonne. Je les avais dactylographiées moi-même, à l’aide d’une vieille machine mécanique de mon père avant de les faire saisir sur disquette informatique. À l’époque l’ordinateur était encore un peu rare à trouver, et la saisie coûtait excessivement cher dans les cabines de traitement de texte qui faisaient leur apparition à Lomé. Par manque de moyens, je devais quitter mon quartier DOUMASSÉSSÉ communément appelé ADÉWI pour me rendre chez(Clément D.) un ami au quartier BÈ pour bénéficier d’une prestation amicale. Au cours de ces trois semaines de collaboration, Il m’est arrivé de me déplacer à pied en temps de grève où les taxis ne circulaient pas. D’ailleurs BÈ et ADÉWI étaient présentés par les politiques et la presse comme antagonistes à cause des affrontements et des manifestations sociaux-politiques qui opposaient souvent les jeunes de ces deux quartiers au cours de ces années 90 à 2000. Nous travaillions en écoutant la radio ; parfois nous arrêtions le travail lorsque les nouvelles allaient mal…




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