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NIGERIA : La violence et l'injustice envers les enfants dans le journal d'une bonne de Dissirama Boutora Takpa

Lorsqu’on parle de la violence et l’injustice envers les enfants, on réfère à toutes formes d’actions perpétuées forcement sur cette classe de gens, y compris l’exploitation, le mariage précoces, l’excision des fillettes, la traite de personne...

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<b>Utah David</b> Imo State University Owerri, Nigeria.
Utah David Imo State University Owerri, Nigeria.

Introduction

Tout s’étend sur le fait que nos enfants représentent une richesse pour la société d’aujourd’hui et de demain. C’est pourquoi il est important de mettre en place des conditions favorables pour qu’ils développent harmonieusement. Les paliers différents de gouvernement reconnaissent effectivement l’importance d’intervenir en priorités auprès des enfants et de soutenir les collectivités pour traduire en mesure concrètes les objectifs de préventions, notamment ceux liés à la prévention de la violence faite aux enfants.

Lorsqu’on parle de la violence et l’injustice envers les enfants, on réfère à toutes formes d’actions perpétuées forcement sur cette classe de gens, y incluent l’exploitation, le mariage précoces, l’excision des fillettes, la traite de personne, le travail forcé, et l’abus sexuel ainsi de suite. Cette action prend des formes variées, comme la violence : physique, émotionnelle, psychologique, et spirituelle.

Selon l’UNICEF (2013 :44) :

La violence faite aux enfants est un véritable fléau dans les pays en développement. 90 % des enfants sont victimes de violence physique et morale dans cette région. L’injustice fait partie intégrante de la société. Le dictionnaire Universel (2002 :644 ) perçoit l’injustice comme « un défaut, manque de justice ou parole, acte contraire à la justice ». C’est un mal, ce qui est contraire à la loi, une inégalité. L’injustice est un concept négatif, au sens où il ne se comprend que par opposition à la justice. On dira que ce qui est injuste, c’est ce qui ne respecte pas la justice. Pour déterminer ce qu’est une injustice, il faut donc envisager en quels sens on peut ne pas respecter la justice.

La violence et l’injustice envers les enfants sont des problèmes que partagent non seulement le monde en développement mais également les nations développées. Ce qui est pénible demeure que la plupart des adultes qui pratiquent ce vice social sont loin de reconnaître le degré de dégât qu’ils font à ces enfants et à la grande société. La psychologique de ces jeunes gens est bousculée et alors la société est rendue plus méchante et plus cruelle que jamais. Sans doute, un enfant qui est torturé à un âge très bas deviendra une terreur à la société si une telle personne n’est pas rehaussée.

Ce problème comme on l’aperçoit dans Le journal d’une bonne de Dissirama Boutora-Takpa revêt ici un intérêt littéraire. Et dans le vaste domaine de la littérature, elle sera consacrée au sous-ensemble qu’est la littérature africaine et plus précisément la littérature africaine francophone subsaharienne. Dans la littérature africaine, les femmes et les enfants sont toujours présentés comme les ’êtres faibles qui dépendent entièrement aux hommes pour survivre. Les hommes profitent de ces faiblesses pour les exploiter et molester. Cette exploitation et molestation prennent les visages différentes y incluent l’abus sexuel, le trafic des enfants, la prostitution forcée, les pratiques apparentées à l’esclavage, la maltraitance, l’extrême cruauté, le travail à rythme inhumain et les services domestiques abusifs. La plupart de temps, on ne peut pas faire référence aux violences envers les enfants sans les liées avec les œdèmes des femmes car ces deux races sont les plus faibles en comparaison à leurs homologues masculins.

Généralement, ce sont les auteurs masculins qui créent cette image de la femme et de l’enfant exploités et maltraités dans leurs écritures. Ils utilisent leurs écritures pour propager la supériorité de la race masculine, mais à notre grande surprise, le Journal d‘une bonne, un roman écrit par un homme est le contraire de ce mouvement. L’auteur expose et dénonce toute forme de la violence, de l’exploitation et de la maltraitance contre la race féminine et les enfants.

Cependant, l’objectif primordial de ce travail est d’attirer l’attention sur la violence et l’injustice envers les enfants dans notre société dit moderne. Nous aimerons identifier les manières différentes dont les enfants sont exploités et marginalisés. Nous examinerons aussi les causes et conséquences de ces actes perpétués envers les enfants.

0.1 Objectif du travail

Pour des millions d’enfants dans le monde, la violence et l’injustice sont des réalités quotidiennes. Et les chiffres sont alarmants. Selon les données de UNICEF : 40 millions d’enfants sont maltraités chaque année, que ce soit physiquement et/ou psychologiquement; 4 enfants sur 5 subissent des châtiments corporels dans leur foyer; 150 millions de filles et 73 millions de garçons de moins de 18 ans ont un jour été victimes de violence sexuelle ; etc. Par violences et injustices faites aux enfants, on entend les violences physiques, sexuelles et psychologiques qui prennent place dans les lieux où les enfants devraient se sentir en sécurité, à savoir à l’école, dans leur quartier et même dans leur propre foyer. Les auteurs de ces actes de violence et de l’injustice répétés sont généralement des membres de la famille et/ou des connaissances : parents, enseignants, camarades, voisins.

Il est pourtant clair que la violence et l’injustice à l’égard des enfants ne peuvent en aucun cas être considérées comme normale. Quel que soient ses formes et ses degrés, elles constituent une violation des principes énoncés dans la Convention internationale relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989.

La thématique de la violence et l’injustice envers les enfants ne constituent pas un axe prioritaire de recherche et de sensibilisation, donc, nous l’avons trouvé nécessaire de le faire pour que cette lacune soit brisée.

0.2 Délimitation du travail

On sait que toute recherche pose un problème et la recherche nait de l’existence d’un problème à clarifier ou à résoudre. Pour ce faire, nous avons pu définir la recherche. Dans le cadre de la recherche académique, c’est l’ensemble des recherches intellectuelles qui consistent à chercher des réponses aux questions pertinentes que le chercheur se pose. La recherche est aussi une activité d’investigation sur un problème donné. La recherche oblige le chercheur à consulter les ouvrages puis à aller sur le terrain pour faire l’enquête ou l’investigation.

Pour bien aborder er comprendre ce travail, nous nous délimiterons sur la violence et l’injustice envers les enfants dans le monde en utilisant le Nigéria comme notre point de focalisation. Nous allons également relater et relever les aspects de violences et des injustices perpétuées sur les enfants qui se manifestent dans notre texte de base ‘Le journal d’une bonne’ de Dissirama Boutora-Takpa.

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